samedi 10 juillet 2010

Page 26 à page 60

Après les débuts difficiles d'hier, j'ai bravement poursuivi aujourd'hui ma lecture dans le RER.

J'ai relevé une nouvelle perle dans le récit Hortense/Gary :

Le mot love tomba dans la nuit comme un pavé enrubanné.
Décidément, mais où va-t-elle chercher de telles absurdités ?

Puis, à partir de la page 32, on retrouve notre grande amie Joséphine, le personnage principal de la saga, grande victime devant l'Eternel. Dans la scène d'une dispute au téléphone avec son amie Shirley, j'ai relevé la phrase suivante :

La voix dans le téléphone résonnait comme la danse furieuse d'un petit lutin.
Phrase tellement dépourvue de sens qu'elle en devient comique. On visualise tout de suite un petit lutin qui danse furieusement, vous ne trouvez pas ?

Maintenant on passe à Shirley et à ses réflexions sur la vie :

Je fabriquais des tartes, des cakes (...).
Désolée Katherine, mais le verbe "fabriquer" n'est pas exactement approprié. "Cuisiner" ou à la rigueur "faire" c'était quand même la moindre des choses. On parle de pâtisserie, pas d'industrie.

Dis-moi ce que tu penses de mes oeufs ? J'ai fini la cuisson avec une giclée de vinaigre à la framboise achetée au rez-de-chaussée de chez Harrods...
Culture confiture (de framboise ?)

Elle allait se transformer en mère légère. En mère montgolfière.
J'ai rarement eu l'occasion de lire une telle ineptie. J'ose à peine imaginer la note que j'aurais eue si j'avais eu le malheur d'écrire ça dans une rédaction quand j'étais au collège.

Je ne parle pas trop de l'intrigue car je m'intéresse surtout au style mais la surprise et le suspense sont au rendez-vous page 60 et je ne peux m'empêcher d'en parler. A un moment, Gary pose la question qui tue à Shirley :

Maman, c'est qui mon père ?

Oh la la, quel coup de pression subitement ! Mais oui c'est vrai ça, qui est son père ?

Eh bien nous en saurons plus demain ! D'ici là, bonne soirée.

4 commentaires:

  1. Alors j'ai juste survolé le deuxième livre, mais Shirley ne peut-elle pas faire des fautes de français, puisqu'elle est d'origine anglaise? Je ne sais plus quel est son travail (très important et cool, je crois me souvenir) mais bon, si on prend en compte ma remarque, on peut lui pardonner. Hélas :D

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  2. Tu n'as pas tort... Je reconnais. Mais d'habitude elle fait très rarement des fautes !

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