jeudi 8 juillet 2010

La lectrice de Paris est triste le jeudi

Grande nouvelle, je vais pouvoir commencer ma lecture du dernier Pancol: Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi.

Pour l'heure je me contenterai d'une minuscule analyse de titre et j'entamerai le premier chapitre demain, sachant qu'il commence à se faire tard et que je ne voudrais pas fatiguer mes neurones avec une lecture d'une telle complexité.
Faut pas déconner.

Après Les yeux jaunes des crocodiles et La valse lente des tortues, nous étions nombreux à nous demander quel nouvel animal allait sortir du bestiaire de Pancol pour ce nouveau tome. Un reptile, pourquoi pas ? Après le crocodile et la tortue, pourquoi pas le lézard ou le serpent ? J'aurais bien vu La queue détachable des lézards ou encore Le ballet macabre des serpents. Du lourd, du très lourd...

Mais non mais non, détrompons-nous, ô idiots que nous sommes ! La Pancol n'est pas si prévisible !

Bon, elle a quand même trouvé le moyen de nous refourguer un animal dans le titre (un écureuil, petit rongeur à queue touffue) mais, à part ça, elle a complètement changé sa structure et a eu un coup de folie. Allez hop, elle a voulu faire comme les compères Musso et Lévy (qui, pour rappel, vivent à New York) et a injecté dans son titre Central Park. Comme ça. Juste histoire de dire "Je connais la grosse pomme, je suis une meuf trop cosmopolite".
OK. Et sinon ? Eh bien elle a dit que lesdits écureuils du parc sont tristes le lundi. Mais juste le lundi, hein. Sinon les autres jours, Hamdoullah ça va pour eux.

Voilà, on prend tous ces éléments et ça fait un titre.

Un titre qui vend un gros rêve.
Un titre qui donne envie d'aller acheter un écureuil quai de la Mégisserie.
Un titre qui donne envie d'aller à Central Park.
Un titre qui donne envie d'être en vacances pour ne se consacrer qu'à la lecture de ce chef d'oeuvre.

Un titre à la Pancol, en somme.

Je ne vous cache pas que je suis impatiente et que tous mes sens sont aussi aiguisés que les serres d'un aigle au-dessus d'une carcasse de zèbre desséchée par le soleil de plomb du grand Ouest américain (remarquez cette magnifique comparaison... Katherine, Marc, Guillaume, Anna, si vous me lisez, faites gaffe, vous voyez qu'avec moi la concurrence est sévère !).

Je commence la lecture demain, en attendant, bonne nuit !

2 commentaires:

  1. Je ne sais pas ce qu'est Hamdoullah mais j'avoue que j'adore imaginer des écureuils le fêtant!

    Message pertinent à part ça!

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  2. Dire que je me suis ruée sur cet article en pensant que tu étais triste le jeudi. Ouf!!! Tu es saine, et mon coeur est sauf!

    J'ai tjs aimé les jolies formules: en littérature, en musique, et en publicité. La marketeuse que je suis ne peut que se féliciter devant une telle réussite marketing: on tient un concept, on le décline, il devient notre identité de marque. Et la cible est ravie!
    Oups, j'avais oublié, on parle de littérature...

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