mercredi 14 juillet 2010

Page 170 à page 252

Bonsoir !

En ce 14 juillet pluvieux, j'ai eu plus de temps que d'habitude pour bouquiner. Merveilleux, non ?

Proportionnellement au nombre de pages lues, je n'ai pas trouvé tant de perles que ça. Comme si la fougue de Katherine s'apaisait... Mais, qu'on se rassure, il nous reste le récit en lui-même, et autant dire que ça part parfois dans tous les sens :

- Joséphine qui fouille les poubelles pour repêcher le cahier noir de recettes de cuisine de Zoé et qui tombe en fait sur le journal intime d'un jeune homme en 1962. Attention, gros mystères en prévision.

- Ah oui, et cette nunuche parle toujours aux étoiles. Qu'elle est pathétique.

- Hortense qui va sans doute s'occuper de décorer les vitrines de Harrods (du haut de ses 20 ans, normal, quoi).

- Alexandre, le fils de Philippe (donc pété de thunes) qui est ami avec une clocharde et qui passe tout son temps avec elle, vole des anciennes fringues de sa mère morte pour les lui offrir.

- Iphigénie la gardienne qui va peut-être perdre sa loge, qui passe un entretien pour être assistante chez un podologue et qui se fait à moitié draguer par ledit podologue.

- Zoé (qui a 15 ans, rappelons-le) a une amie qui s'appelle Gertrude (vous connaissez beaucoup de gens sensés qui donneraient un nom pareil à leur fille au 21ème siècle ?).

- Philippe qui repêche Dottie, un de ses plans cul, le soir de Noël et la ramène chez lui parce qu'elle s'est fait tabasser. Et comme Alexandre a beaucoup insisté, sa pote clocharde atterrit aussi chez eux.
C'est le zoo chez les Dupin !

Donc voilà, encore des intrigues à la mords-moi-le-noeud, complètement invraisemblables et tirées par les cheveux.
Mais bon, avec Katherine, on a l'habitude !

Pour compenser le manque de citations pour aujourd'hui, je me permets un petit retour en arrière dans La Valse lente des tortues et vous propose un extrait de la fameuse scène à l'eau de rose du premier baiser de Joséphine et Philippe.
Je vous devais bien ça ;)

Sa main toujours posée sur la sienne, la guidant vers la farce odorante, il préleva un peu de chair à saucisse, de marrons, de pruneaux, de fromage blanc et lentement, lentement, monta la cuillère pleine et fumante vers leurs lèvres qui se rejoignirent. Ils goûtèrent en fermant les yeux la délicate farce de pruneaux ramollis qui fondit dans leur bouche. Ils laissèrent échapper un soupir et leurs bouches s'emmêlèrent en un long baiser goûteux, tendre.

(...) Il la plaqua, força sa bouche, la fouilla comme s'il cherchait encore un peu de farce, un peu de cette farce qu'elle avait pétrie de ses doigts, comme s'il léchait le bout de ses doigts malaxant la pâte, le goût des pruneaux lui remplissiat la bouche, il salivait...

Je vous avais prévenus que c'était bien sale !

Allez, on se retrouve demain pour le réveillon de Noël avec Junior, si vous voulez mon avis, je sens que ça va être très très bon...

Bonne nuit !

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