jeudi 15 juillet 2010

Page 252 à page 308

Bonsoir !

Eh oui, déjà la page 308 ! Enfin, le livre compte près de 850 pages, autant dire que c'est pas encore fini.

Alors, quoi de neuf chez nos amis ?

Comme prévu, on parle de Junior. Voici quelques extraits bien absurdes qui parlent de lui, de sa mère Josiane et de son père Marcel. En avant !

Il y eut un gazouillement furieux, un échange de baisers baveux (...), des roucoulades, des vocalises, des superlatifs de tendresse où chacun outrepassait la licence poétique afin de planter son drapeau sur l'Anapurna de son amour.
Voilà une description de câlin ridicule, pompeuse et qui sonne faux. Et la simplicité, bordel ?

Marcel parlait en éclaboussant l'air d'adjectifs.
Katherine écrivait en éclaboussant les pages de non-sens.

[Elle] revint surveiller ses casseroles d'un sourcil épilé, mais sûr.
Saviez-vous que les sourcils épilés surveillent moins bien que les sourcils de yéti ? Car oui, ce sont les sourcils - et non les yeux - qui voient. Bande de sots, comment pouviez-vous ignorer ce fondamental de l'anatomie humaine ?

Autre passage, autre personnage : Chaval. Le mec qui se faisait entuber par Hortense : elle couchait avec lui et en échange il la couvrait de cadeaux. Le mec est devenu une grosse épave parce que justement, elle l'a rendu fou. Et il a un peu fait une fixette sur les rapports sexuels avec elle. Ce qui laisse la porte ouverte à des tirades pornographiques de très bon goût.

Je ne pensais plus... qu'à poser ma main, mes doigts, ma bouche sur sa touffe pulpeuse, juteuse comme un fruit qu'on presse et dont le jus...
Katherine cherche à étendre son lectorat. Nouveau coeur de cible : les mecs qui se branlent devant YouPorn. Beau choix.

Ce fourreau humide qui me massait le sexe.
C'est bien joli d'essayer de se mettre dans la tête d'un homme, mais ça marche pas à tous les coups. Appel à la population masculine : merci de confirmer qu'un mec, ça ne parle pas comme ça.

Elle me broyait dans sa caverne, me malaxait le membre telle une ventouse dévorante, aspirante.
Je vais finir par avoir toujours un sac plastique à portée de main quand je lis : pour vomir.

Côté intrigue, Katherine a voulu la jouer comme Mary Higgins Clark, mais ça a bien foiré. En fait Shirley a rencontré un mec et ils se sont pécho, ils sont trop fous amoureux et on apprend, Oh my God, que ce gars est en réalité le nouveau prof de piano de Gary ! Alors qu'on s'en doutait déjà.
Donc, pour le coup de théâtre qui vous cloue sur place, on repassera, hein.

Mais du coup, Shirley elle culpabilise à mort et elle va s'interdire de le revoir. D'ici à ce qu'elle s'auto-flagelle avec des fils barbelés enduits de produits urticants...

Une dernière citation pour finir, justement une pensée de Shirley la torturée :

Juste me souvenir de ne plus, ne plus, ne plus.
Vous avez bien lu, il manque un COD. Katherine, qui met pourtant des points de suspension n'importe où, n'a pas jugé utile d'en mettre ici. Alors qu'ils auraient rendu la phrase un peu moins incorrecte. C'est vraiment trop bête !

Allez, à demain, j'espère que d'ici là, Katherine aura révisé sa grammaire !

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