mardi 13 juillet 2010

Page 141 à page 170

La lecture se poursuit avec les pensées de l'amie Joséphine qui, décidément, n’a pas fini d’être cucul la praline.

Vous découvrez qu’ils ont ouvert une porte en vous, déclenché un parachute.
Le déclenchement de parachute, ça c'est du concept

Vous ne serez plus jamais vermicelle, vous danserez sur le trottoir en faisant des étincelles et vos bras toucheront le ciel…
Voilà une nouvelle insulte qui va fureur : traiter une personne de vermicelle. Grosse pression en vue.

Un petit bouquet d’anémones jetait une ombre de timidité sur la table.
Vous aussi, décrivez-nous l’ombre de votre orchidée ou de vos hortensias ! Est-ce une ombre timide, coquette, exubérante ?

J’ai eu envie d’embrasser le tronc des marronniers, d’escalader les feux rouges, d’attraper des bouts de ciel.
En plus de la niaiserie de la phrase, je remarque des éléments sous-jacents de sexualité (deux gros symboles phalliques). Comme quoi, je n’étais pas loin hier quand je disais qu’on allait avoir droit à une description de fellation !

Il pleuvait de la joie dans son cœur. Des ondées de joie, des torrents de paix, des déluges de force. Elle (resserra) l’édredon autour d’elle pour ne pas se faire éclabousser.
La météo des sentiments, la pluie du bonheur : comme c’est beau.

Mais tout cela n’est rien par rapport à ce qui va suivre.

J’ai lu un passage encore plus sale que l’épisode du baiser à la farce de dinde dans La Valse lente des tortues. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’était le premier baiser entre Joséphine et Philippe et ça se passait dans la cuisine avec une cuillère en bois recouverte de farce aux pruneaux et à l’armagnac. C’était très détaillé, long et précis, ce qui rendait la chose encore plus répugnante.

Aujourd’hui, les deux protagonistes se retrouvent ensemble ! Cela fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus et on sait qu’ils ont le feu au cul. Mais on est loin d’imaginer à quel point ça va être dégoûtant. Et toujours aussi niais en même temps. Mélange détonnant, jugez plutôt :

[Elle] Le mordillait, le léchait, goûtait sa peau, reconnaissait l’odeur, une odeur d’épice indienne, fermait les yeux pour enregistrer cette odeur à jamais, pour la mettre en flacon de mémoire (…).
Heureusement qu'il y a la mièvrerie du "flacon de mémoire" à la fin de la phrase pour casser l'érotisme oppressant du début, j'ai failli être excitée.

(…) Elle embrassa son oreille comme on ferme un coffre-fort.
Et la clé c'est sa langue, c'est ça ?

« Mon amour que j’aime pour éternellement ».
Vous avez bien lu, il y a un "pour" en trop.

Des mots encore plus grands, des mots en pain bénit, en bois exotique, en écharpes de chinchilla, en vapeurs d’encens (…).
Des mots en plaqué or, en métal terni, en toc, en plastique...

Il glissa un doigt dans sa bouche et la barbouilla de la salive de tous ces mots d’amour qu’elle avait prononcés pour qu’elle ne les parjure jamais… Son doigt de salive qui écrit sur ses lèvres à elle… C’était leur serment. Leur talisman.
Sans commentaire.

Sur ce, je m’en vais vomir et je vous dis à demain !

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